Jamais je n’avais vue autant de monde dans un bar pour un jour de la semaine. Peut-être une fête était-elle célébrée? Je n’en avais aucune idée. Pourtant l’ambiance était calme; Plusieurs jouaient au billard, d’autre noyaient leurs pensées d’un grand verre de cognac. Il n’y avait pas trop de saoul. Par chance, car je les détestais. Y’en a déjà un qui a essayé de m’embrasser. Il est venu, complètement ivre, ma prit dans ses bras et a approcher ses lèvres de miennes. Il n’a pas tenu longtemps. J’en ai fais mon gouté. Par chance, il était pas mal le seul autour, a part ses quelques amis, saouls aussi, qui ne se souviennent plus de rien. Non, l’alcool n’est pas assez fort pour faire oublier la mort. Je m’en suis occupé, un part un. Je ne les ai pas tué, non! (Je n’avais plus faim de toute façon). Je les ai charmés. Ce fut une belle partie de plaisir, croyez-moi.
Bref, ce soir, je me contentais d’observer les gens autour. Je ne bois pas. C’est ironique, oui, mais je déteste tout ce qui touche alcool. Même une bière je ne supporte pas. Faut dire que je ne mange pas trop non plus. Je n’en ai pas besoin, pourquoi perdre mon temps à mastiquer un toast, alors que je trouve tout mon plaisir à chasser?
J’observai les alentours. Seul, assit autour d’une table, un jeune homme regardai lui aussi un peu partout. On aurait dis qu’il cherchait quelqu’un. Je pris le temps de passer mes yeux de long en large du bel homme. Première chose qui me marqua; Sa corpulence. Il était massif, musclé. Ses bras étaient forts. En suite, je passai mes yeux du coté de son visage. Ses cheveux assez courts se relevaient un peu sur la tête, ce qui lui donnait un air assez mignon. Il portait des Ray-Ban, je crois. Je connaissais ce genre de lunette. Il avait un visage plutôt carré, d’où une bouche romantique sortait. Il tourna le regard vers moi, je détournai le mien. Quelques secondes, je le sentais braqué sur moi. Mon cœur battait à toute allure. Mais pourquoi me faisait-il peur? Ce n’était qu’un humain, après tout! Je crois… C’était un humain, non?
Je pris mon courage à deux main, me levai, et le rejoint. Lentement, pas à pas, je m’approchais de l’homme. Je sentais en lui une sorte d’aimant, c’était agréable, à la fois non. Enfin (ou pas) arrivé devant lui, je souris idiotement et demandai :

- Tu as soif?

Mais quelle question idiote!! Il est dans un bar, un verre de je ne sais quoi à la main, et la seule chose que j’ose demander c’est s’il a soif?? Je venais de faire une folle de moi, là. J’aurais dû rester assise à mon banc… Je me retournai. La place avait été prise. Je regardai autour. Aucune chaise pour moi. Bref, je restai debout, comme une imbécile, les jambes croisées, les bras sur les hanches. Je devais loucher, car il ne manquait que cela à la scène assez pathétique que j’offrais. Il sourit, je fus éblouie. J’essayai de me contrôler, afin d’arrêter d’afficher mon sourire idiot. Rien n’y fait. Je restai planter là, comme un pingouin abandonné au beau milieu de la banquise. Oui, cet exemple démontre très bien la situation que je vis en ce moment même!!
Quel comportement d’humaine… Je déteste cela.


(Voilà, début mon coco! On commence en douceur, hein!! (Je parle du sens pas trop de mots, hein! Pense pas croche!! ))

Après m’avoir longuement regardé, comme s’il voulait rire de moi, il siffla. Une jeune serveuse vint à sa rencontre, une chaise à la main. L’homme lui ordonna de déposer le banc devant lui, afin que j’y puisse m’y asseoir. Pourquoi cette femme l’obéissait tant? Se connaissaient-ils? Alors, d’une manière romantique, assez arrogante, ma foi, il murmura :

-Oui j'avais soif mais le liquide qui coule dans vos veines me donne beaucoup plus envie que se vulgaire verre !

Oh, voilà pourquoi il était aimanté. J’avais affaire à un vampire. Bref, je jouai la comédie, pour m’amuser un peu, et fis semblant d’être humaine. Je pris une expression étonné, puis paniqué. Je dis, imitant à la perfection une voix peureuse d’humaine :

- Vous voulez rigoler, non?

Ça faisait longtemps que je n’avais pas eu affaire avec un vampire. La dernière fois remonte au jour où j’avais mon amant, mon Hamon, que j’aimais en tant qu’humaine. Il y a 64 ans, déjà. Il m’a tué, en revenant à la maison. Je crois qu’il l’a fait car il était poursuivi par une troupe de chasseur, qui m’a d’ailleurs embêtée plusieurs fois, et qu’il ne voulait pas que je parle, que je leur dise des informations à propos de lui. Quel geste égoïste, je déteste ce gars là, même si je ne l’ai jamais revu… Mais ma vie en tant que vampire ne me dérange pas. Je l’aime bien. Je n’ai jamais de remord, pas de problèmes, pas de boulot, la liberté quoi! Et ces quelques victimes que je fais, c’est la chaîne alimentaire! On ne blâme pas les lions parce qu’ils mangent des gazelles! C’est les lois de la nature, ce n’est pas de ma faute si les humains sont fait si fragiles. Ils n’ont qu’à mieux surveiller leur arrière, c’est tout.
Je revins à moi, vis les yeux rouges de mon agresseur. Que de souvenir! Un homme avec ces yeux, ça me manquait!! Il sourit discrètement, montrant ses canines. Je pris une allure apeurée, et me relevai, comme si je voulais m’enfuir. Il m’empoigna le bras, me rassit, enleva ses Ray-Ban, et me fixa, comme s’il voulait me charmer. Je trouvais cette situation hilarante! Ce serait bien la première fois que je pourrai résister à ces attaques mentales. C’était une nouvelle expérience. J’adore les nouvelles expériences!! Sous ses ordres, je m’exécutai. Je figeai, imitant une fille muette. J’essayais d’interpréter avec mes yeux une sensation de peur et de crainte, et je crois que cela marchait bien, car il s’y croyait vraiment! Je ne pus résister, j’éclatai de rire. La main sur le front, l’épaule accoté sur la table, je n’avais jamais autant ris. Je devais avoir l’air d’une folle, mais je m’en foutais carrément!
L’homme fut surpris. Alors, pour rigoler un peu, je dis :

- C’est la première fois qu’un vampire me le fait!

Je me calmai un peu, et ajoutai :

- Je me présente, Gabrielle, même race que toi!

Dans son regard, je remarquai un air de honte, de gêne. Puis, étonnamment, il fronça les sourcils. Il semblait énormément fâché… Oups…


(Ça te dérange pas trop la manière dont j'ai écris ce que tu faisais? )

La peur me pris. Il grogna, faisant tourner plusieurs têtes autour de nous. Ils oublièrent le bruit, croyant qu’il provenait de l’extérieur, d’un chien, peut-être. Je vis son regard devenir dur, ses yeux étaient emplit d’une rage que je n’avais jamais vue. Il se pencha vers moi, croc sortit, et me dis :

- Vous dites être vampire ? Et bien aller me chercher très vite une humaine que je puisse me nourrir d'elle, si vous ne le faites pas, ce sera sur vous que je me nourrirai.

L’homme remit ses Ray-Ban, et disparu hors du bar. J’étais tombé sur un malade, ou quoi? Avec un si beau visage, je croyais qu’il serait charmant, romantique, bref parfait! Déçu, je me relevai, observai dehors. Il faisait complètement noir, la lune éclairait peu. Mes yeux s’habituèrent à la noirceur, et je vis une silhouette se former. Je reconnu le bel homme, me fixant, le regard sévère, les bras dans son dos. Que voulait-il de moi? Il aurait très bien pu le faire tout seul, sa chasse. Il n’avait pas besoin d’un esclave pour cela. Je soupirai, observai tout autour, à la recherche d’une victime parfaite. Il voulait une femme, alors je retirai tout les garçons de ma liste. Les jeunes, aussi. Mon choix se figea sur une grande blonde qui ressemblait à la perfection à une prostituée. Ses longues jambes retenaient un corps minces. Son cou, long et étroit, était le début d’une tête trop maquillé, d’où des cheveux blonds ondulaient. Ses yeux, recouvert de mascara, frétillait au rythme de la musique. Sur son bras pendait une sacoche aux couleurs d’or, d’où un portable ressortait. Ses souliers à talons la grandissaient de 3 pouces au moins. Je m’approchai d’elle, sans savoir comment vraiment m’y prendre. La majorité de mes victimes étaient des hommes, c’était facile de les charmer sans trop de mal. Mais une fille, de cette taille, même si je n’avais aucune raison, elle me faisait peur… Alors, arrivée devant elle, elle faisait presque deux fois ma taille. Ok, non, j’exagère! C’est moi le boss ici, c’est moi qui est la plus forte! Je regardai par la fenêtre, l’homme n’avait pas bougé, ses yeux toujours braqués sur moi. Ceci m’ajouta encore plus de poids. Je saluai la fille. Elle regarda autour d’elle, me vis, et s’exclama :

- Dégage minus.

Elle reposa sa cigarette sur sa bouche pulpeuse, inspira deux fois dans le bâtonnet toxique, et souffla la fumée dans les yeux. Frustrée, je lui arrachai la cigarette, le fixai dans les yeux, et dis :

- Viens avec moi!

Elle avala sa salive, et je la conduis vers l’extérieur. Je la présentai à l’homme qui m’observait depuis tout à l’heure, et demandai :

- Ça va, pas trop vieille à votre gout?

Il prit son temps pour l’observer de fond en comble. Mais qu’est-ce que ça changeait? Cette fille ou une autre, ça n’avait aucune différence.

- Et je vous conseille de ne pas faire votre cirque devant le bar, ajoutai-je.

Il ne semblait pas trop rejeter la fille que je lui offrais. Il l’hypnotisa d’une manière que je n’avais jamais vue. Ça semblait marcher, car la blonde resta calme, un peu « gelée ». Il l’observa quelques secondes, puis, sans crainte, approcha son corps contre le siens, avant de l’embrasser dans le cou. Je su qu’il avait planté les crocs lorsqu’une vape de sang me frôla les narines. La faim vint en moi. Mon visage changea d’apparence, je sentis mes deux canines qui frôlaient mes lèvres. J’observai un bon moment le vampire se nourrir, espérant tenir le cou. Enfin, il lâcha prise, essuya sa bouche, et sourit amicalement avant de lancer :

- Donne-moi ton tendre prénom, et je te laisse le reste de son sang.

Je réfléchis un petit moment. Je lui avais déjà dis, plus tôt dans la soirée. C’était d’ailleurs la première chose que je lui avais dit, après ma question idiote sur le fait qu’il ait soif ou non. Je répondis, amusé :

- Monsieur a la mémoire courte, ou peu être ne m’écoutait-il pas lorsque je lui ai dit.

Il leva un sourcil. Non, il ne s’en rappelait pas du tout. L’âge, peut-être, pensais-je. Je basculai la tête de droite à gauche, et répétai mon nom :

- Mon tendre prénom est Gabrielle. Aurais-je l’honneur de savoir le vôtre?

Il s’appelait Stefan. Jamais entendue parler. De toute façon, je ne connais pas grand monde dans ce quartier! Il bascula la femme vers moi, m’invitai à me nourrir d’elle, d’un geste qui me paraissait assez loyal. Je le regardai dans les yeux un petit moment, sentis la rage et la haine monter en moi, mes yeux changer d’apparence, et je mordis profondément dans le cou de la blonde qui gémit au contact de mes canines. Le sang gicla sur ma langue, mes dents. Jamais une sensation ne pourrait être meilleure que celle que procure le sang qui coule le long de notre gorge. J’avalai à grande gorgée, me sentant de mieux en mieux à chacune d’elle. Je sentais mes veines regorger, mes muscles de fortifier. Je me sentais comme un robot, finalement! Le cœur de ma victime cessa de battre. Sa peau devint moite, ses yeux se fermèrent. Je lâchai prise; Il n’y avait plus aucune goûte de sang dans son corps. Il faut croire qu’à deux on ne gaspille rien d’un humain! Stefan attrapa la femme qui s’écroulait, s’accroupit, et la couchai sur le trottoir, regardant autour s’il n’était à vue de personne. Il laissa la morte reposer là, et revint à ma hauteur.
C’était la première fois de ma vie que je partageais un repas avec un autre de mon espèce. Étais-ce un signe d’amitié, de fraternité, de galanterie? Je ne savais pas, mais j’avais aimé l’expérience. Je ne me sentais plus seule, plus mise a part de la société. Il y avait d’autre vampire dans la ville, ça me rassurait, je ne saurais dire pourquoi. C’est alors que je commençai à songer qui d’autre pouvait être un vampire autour de nous. Loin de moi l’idée que le serveur Donovan en soit un. Ryan? Non, se serait trop facile! Les joueurs de billard du samedi soir? Nannn, ils étaient encore étudiants… La seule personne qui pouvait « potentiellement » en être un, c’était l’homme que je voyais souvent, assit au comptoir au Mystic Grill, tenant toujours un verre de boisson à la main. Celui dont les cheveux noirs lui cachent un peu le visage, celui dont les yeux étaient bleutés, hypnotisant, celui qui ressemblait étrangement à Stefan. Il était aussi beau, devrais-je dire. Je n’avais jamais osé approcher de lui. Je me sentirais comme un chihuahua devant un pitbull enragé. Vaut mieux éviter cette sensation. Je préfère laisser les inconnus épeurant dans leur coin. J’ai d’autres trucs à faire que m’intéresser à eux.
Je revins à la situation présente et me concentrai sur l’effet que le le liquide avait sur moi.
Je sentais le sang agir dans mon corps. Je me sentis plus forte, plus vivante. Je fermai les yeux, pour plus profiter du moment. Je m’assis sur le trottoir, tout proche du cadavre et l’observai un petit moment, avant de demander à l’intention du vampire encore debout qui regardait un peu partout autour :

- Tu vas en faire quoi de la fille?

Je n’avais jamais tué quelque devant tout le monde, juste dans ma forêt, ou chez moi. Sois j’enterrais les corps, ou je les laissais dans la nature et les animaux s’en occupaient.

Stefan répondit, tout a fait sérieusement:

- Et bien ... je pense que la brûler serait trop indiscret ... la découper pour la mettre dans une poubelle trop loin ... je pense que la laisser là n'embêtera personne à moins que vous n’appréciez point l'odeur !

Je fus étonné. Il avait l'air d'un vampire sérieux! Pourquoi toute ces fantaisies? Il continua:

- Nous allons le cacher.

Ah, voilà qui est mieux! N'empêche, qu'est-ce qu'on peut faire de plus avec un cadavre? Il ne va tout de même pas l'empailler et l'accrocher comme trophé de chasse dans sa maison! Oui, j'avais posé une question ridicule en demandant ce qu'on allait faire de la fille dont une légère odeur de fumée s'échappait encore d'elle. J'oublai tout ça, me plongeai dans la réflexion: Le visage de Stefan m'était familié... Oui, il ressemblait drôlement à l'homme souvent assit au bar. Je me rappelai ce que Ryan, le chasseur qu'il faisait resortir mon humanité, m'avait dit à propos de son amie, Elena. Je sais qu'il confie tout à elle, qu'elle est très précieuse pour lui... Il m'avait d'ailleurs parlé qu'elle avait des problèmes avec deux gars, des frère, je crois. Il n'avait pas osé dire qu'ils étaient des vampires, car il ne savait pas si je connaissais l'existence de ces créatures. Un peu irronique puisque j'en suis moi-même un. Mais j'avais fais le lien seule, je ne sais pas comment j'y suis arrivé! Je savais que les problèmes d'Elena était bizare, à la fois étrange. Sûrement pas la crise d'adolescence. La dernière chose que Ryan m'avait dit c'est... Il m'avait informé de que ces deux garçons que son amie cotoyait étaient les Salvatore. Il avait été très surprit que je ne les connaisse pas. Il disait qu'ils faisaient partis d'une famille fondatrice de la ville. Je suis à Mystic Falls depuis 4 ans. Pourquoi n'avais-je pas été informé? Oui, je suis plutôt solidaire, chassant de nuit, m'enfermant chez moi le jour, il ce peut que, puisque que je ne parle à presque personne, exepté mes proies pour leur faire peur (Je suis assez sadique et joueuse, il faut dire), que je n'ai pas eu connaissance des atouts historiques de la ville.
Ding ding ding! Je comprend! Oui, j'ai compris! Je fus surprise de mes capacités à être logique. Stefan, et son frère, le mystérieux bel homme aux cheveux noirs et au regard percant, sont les Salvatore! J'étais PRESQUE sûre de cette affirmation. Je tentai ma chance, en demandant au vampire:

- Salvatore?

Il haussa le sourcil, comme il le faisait toujours. Dans son regard, je compris que j'avais vue juste. Je me félicitai mentalement. Je continuai et dis:

- Stefan Salvatore et le "mystérieux inconnu rôdant dans les bars" Salvatore?

Phrase assez débile, je l'admet. J'avais beau chercher, je ne me rappelais plus du nom de ce type. J'avais Simon dans la tête, mais je savais que ce n'était pas ça. Je me sentais comme dans un jeu télévisé, où je doit donner le nom d'une personne célèbre. Stefan sourit, on dirait qu'il prenait plaisir à me voir chercher. Ou tout simplement, j'avais totalement tord depuis le début, et qu'il riait de moi. Le malaise s'installa entre nous deux. Il y avait du suspence dans l'air! Enfin, il dévoila toute la vérité. J'avais raison, sauf que son frère ne s'appelait pas Mystérieux Inconnu Rôdant Dans Les Bars. C'était Damon. Comment ais-je pu oublié ça? Il a presque le même nom qu'avait mon pire ennemi Hamon, celui qui m'a tué pour ensuite s'enfuir, me laissant seule dans un incendie, en pleine mutation! D'ailleurs, je n'ai jamais su ou il est allé, ce qu'il a fait de sa vie. Je m'en foutait complêtement. Je souhaitais juste qu'il ait été attrapé par les chasseurs qui le poursuivaient, puis torturé jusqu'à mort s'en suive.